La Suisse figure comme l’un des pays les plus appréciés dans le monde. Chaque année, des milliers d’individus y déménagent. Pourquoi ? La première raison, c’est qu’y trouver du travail semble intéressant. D’ailleurs, c’est pour cela que le taux de chômage s’avère assez faible. Sans oublier que le salaire moyen en Suisse atteint plus de 7 000 euros. Un autre atout d’habiter là-bas est également le fait que le système de prévoyance semble fiable et développé. Il se divise en réalité en 3 piliers : l’AVS, la prévoyance professionnelle ainsi que la prévoyance individuelle.
Les trois piliers du système de prévoyance en Suisse
Le premier pilier du système de prévoyance en Suisse concerne l’AVS, plus connue comme « assurance vieillesse et survivants ». Cela inclut en même temps la « mutuelle invalidité » ainsi que les « prestations supplémentaires ». L’objectif, c’est de couvrir les besoins essentiels de l’individu assuré lors de sa retraite ou s’il subit un accident. La famille de l’assuré bénéficie d’une protection en cas de décès de ce dernier.
Le 2e pilier touche la prévoyance professionnelle que certaines personnes appellent « LTP ». Cette fois, on parle aussi des prestations d’accident que les travailleurs et les employeurs décident de financer ensemble.
Et le troisième pilier en Suisse, celle de la prévoyance privée vise à compléter les lacunes des autres prévoyances, cela dit du 1er et du 2e pilier. Le plus souvent, le troisième pilier aboutit grâce à des ressources financières à part qui s’établissent sous forme de versement en capital durant la retraite.
Quelques règles à savoir
Dans le 1er pilier :
À quel âge bénéficier de l’assurance retraite ?
Toute personne qui prétend être vieille ne peut pas profiter des bénéfices de la mutuelle retraite. Le respect de quelques conditions s’impose. Par exemple, pour l’homme, l’âge minimum requis, c’est de 25 ans et pour une femme, c’est de 64 ans.
Toutefois, grâce à une autorisation spéciale, les règles de la prévoyance offrent la possibilité d’encaisser des pensions à partir de 58 ans. Seulement, le taux de conversion LPP sera personnalisé en fonction de la situation.
Qu’est-ce qui différencie l’assurance complète de l’assurance invalidité ?
La mutuelle complète se définit comme un ensemble de fondations collectives où les compagnies décident d’assurer tous les risques. Cela touche les risques de vieillesse, d’invalidité ainsi même que de décès. C’est celle employée pour l’AVS et la plus avantageuse. Les sociétés affiliées ne peuvent donc pas bénéficier d’une sous-couverture.
Quant à l’assurance invalidité (à elle seule), elle peut compléter l’AVS. Son principe consiste à couvrir le minimum des dépenses en cas d’invalidité d’une personne.
L’avoir de vieillesse simple et l’avoir de vieillesse projeté : lequel est mieux ?
L’avoir de vieillesse concerne les bonifications de vieillesse que les employés versent à ses travailleurs. Et cela même s’il s’agit d’une prestation indépendante de passage.
L’avoir de vieillesse projeté, c’est l’avoir de vieillesse prévisionnel à la retraite. Ainsi dit, vous devez prévoir à l’avance des revenus réguliers durant la retraite.
Dans le 2e pilier et 3e pilier :
Les trois fondations fondamentales
La fondation commune : c’est une caisse de pension où plusieurs entreprises s’affilient. Il s’agit le plus souvent d’associations.
La fondation de libre passage : quand un assuré décide de quitter une caisse de pension et qu’il n’en choisit pas une autre, selon la LFLP, tout doit être transféré dans un groupe de libre passage.
La fondation de placement : elle offre plusieurs produits de placement qui se relient à des fonds. Ces produits se dédient uniquement aux 2e et 3e piliers.
À quoi s’élève le taux de couverture ?
Le taux de couverture définit la liaison entre la fortune actuelle (existante) et la fortune essentielle pour financer les prestations. S’il s’élève à 100 %, il peut couvrir la totalité des engagements. Par ailleurs, si ces engagements semblent plus élevés par rapport à la fortune, il s’agit d’une situation de sous-couverture.
Les cotisations possibles
Lorsque l’on parle de la souscription d’une assurance-vie , il ne faut pas oublier la cotisation. C’est pourquoi le système de prévoyance en Suisse offre trois types de cotisations.
La cotisation d’assainissement : elle s’impose si la compagnie prélève un paiement complémentaire à l’entreprise et ses salariés. Cela se produit généralement lors d’une sous-couverture. La prévoyance demande ce versement comme mesure d’assainissement.
La cotisation d’épargne : elle consiste à financer les prestations obtenues durant la retraite. Les travailleurs ainsi que les employés calculent ensemble le montant de la cotisation à payer en fonction du gain.
La cotisation de risque : dans ce pays, les cotisations pour les risques d’invalidité doivent être prélevées à partir de 17 ans. Cela touche particulièrement les individus soumis à la LPP. Ce processus diffère de l’épargne de prévision, cette dernière débute seulement le 1 er janvier suivant les 24 ans écoulés.