Le courtier en assurance joue un rôle d’intermédiaire et oriente son client dans le choix des offres d’assurances, afin que celui-ci trouve le contrat qui répond réellement à ses besoins.
Il existe aujourd’hui de nombreux cabinets de courtage en assurance en ligne. C’est par exemple le cas du courtier 2a-assurances, un comparateur d’assurance indépendant qui, pour chaque client, recherche la formule correspondant à leurs attentes et leur budget.
Que fait exactement un courtier en assurance ?
Le code des assurances définit le courtier en assurance comme “toute personne exerçant à titre professionnel une activité consistant à présenter, proposer, aider à conclure des contrats d’assurance, de réassurance ou à réaliser toute forme de travaux préparatoires à la conclusion de contrats d’assurance”.
Toutefois, cette définition est large et regroupe différentes professions se rapportant au domaine de l’assurance :
- Le courtier en assurance ;
- L’agent général d’assurance ;
- Le mandataire d’assurance (un commercial indépendant agissant pour le compte de compagnies d’assurance).
À la différence des autres professions d’intermédiaire en assurance, le courtier n’est lié à aucun assureur en particulier. Il rejoint le réseau de distributions de plusieurs grands assureurs afin de commercialiser leurs produits à ses clients.
Le courtier remplit donc les missions suivantes :
- Le conseil aux clients ;
- La souscription de contrats pour ses clients ;
- La gestion du contrat d’assurance.
Les obligations du courtier
Le métier de courtier est une profession réglementée et ce dernier est dans l’obligation de s’enregistrer à l’ORIAS. Il doit ainsi respecter les obligations suivantes :
- Avant de faire signer un contrat à un client, le courtier doit expliquer par écrit les caractéristiques du contrat et s’assurer que le client les a bien comprises ;
- Être couvert par une assurance responsabilité civile professionnelle, afin de pouvoir payer les éventuels dommages en cas de faute de sa part.
Courtier en assurance : quelles sont les compétences requises pour accéder à ce métier ?
En qualité d’intermédiaire, le courtier doit bien entendu conseiller ses clients vis-à-vis des options d’assurance, puis les accompagner tout au long de la signature de leur contrat.
De plus, le courtier s’occupe du suivi des clients pour adapter leur contrat selon l’évolution de leur situation.
De ce fait, l’activité du courtier requiert :
- De bonnes bases juridiques, de la rigueur et une curiosité intellectuelle, afin d’être en mesure de déchiffrer les différents contrats d’assurance ;
- Un bon relationnel pour fidéliser ses clients ;
- Des capacités de négociation pour représenter au mieux les intérêts des clients.
Quelle est la formation pour devenir courtier ?
Capacité professionnelle
La capacité professionnelle en assurance est une obligation pour l’ensemble des professionnels qui souhaitent proposer des produits d’assurance. Il existe 3 niveaux de formation :
- Les deux premiers niveaux sont obligatoires pour les dirigeants et responsables de l’entreprise de courtage en assurance. C’est une formation qui dure au minimum 150 heures et porte sur des sujets variés tels que l’assurance vie, les bases de l’assurance de biens, les acteurs et métiers de l’assurance…
- Le troisième niveau est obligatoire pour tous les employés de l’entreprise de courtage, dès que ces derniers informent ponctuellement des clients sur des produits d’assurance. Cette dernière formation ne dure qu’entre 1 et 3 jours.
La capacité professionnelle peut s’obtenir de différentes manières :
- En effectuant un stage (au minimum 150 heures) chez un assureur, un établissement de crédit, un agent général ou dans un centre de formation (les formations en ligne sont acceptées) ;
- Avoir travaillé deux ans chez un assureur, courtier ou gestionnaire en tant que cadre. Si vous avez travaillé comme non-cadre, la durée de votre expérience professionnelle doit s’élever à quatre ans;
- Posséder une formation de bac + 2 minimum (BTS Assurance, BTS Banque, Licence professionnelle, Master Economie…)
Quelles sont les démarches pour devenir courtier en assurances ?
Le statut juridique du courtier
Avant de créer votre société, il convient de choisir la forme juridique que vous souhaitez adopter. En effet, vous pouvez exercer en tant qu’auto entrepreneur courtier ou bien en cabinet de courtage.
La création du cabinet de courtage
Comme il s’agit d’une activité commerciale, votre Centre de Formalités des Entreprises sera le greffe du Tribunal de Commerce de votre département.
Les démarches à accomplir afin de demander l’immatriculation de votre cabinet de courtage dépendent de la forme juridique choisie.
Votre code NAF / APE est attribué une fois votre société créée, et le code le plus courant pour les courtiers d’assurance est le 6622z.
Avant de démarrer votre activité de courtier en assurance, il est obligatoire que vous vous inscriviez au registre de l’ORIAS (Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurance).
Cette inscription est facturée 25 € par an.
Voici la liste des documents que vous devrez fournir :
- Un extrait Kbis ;
- Un justificatif de capacité professionnelle ;
- Une attestation de RC Pro courtier en assurance ;
- Une attestation de garantie financière (uniquement si vous encaissez des fonds);
- Une copie du bulletin n°2 du casier judiciaire (condition d’honorabilité).
Être courtier en assurance à son compte ou salarié ?
Le métier de courtier salarié
Top 3 des avantages d’être courtier salarié
- Nul besoin de rechercher des clients ;
- Sécurité de l’emploi et salaire perçu tous les mois ;
- Cadre de travail établi.
Inconvénients d’être courtier salarié
- Perspectives d’augmenter son salaire limitées ;
- Contraintes liées au salariat (congés, horaires…)
Le métier de courtier en assurance indépendant
Avantages d’être courtier en assurance indépendant :
- Vous êtes votre propre patron et avez donc la liberté de prendre toutes les décisions vous-même ;
- Plus vous travaillez, plus votre salaire augmente. Ainsi, généralement, les revenus moyens du courtier en assurance sont largement plus élevés chez les indépendants.
Inconvénients d’être courtier en assurance indépendant :
- Vous devez gérer seul les nombreuses tâches administratives (Urssaf, impôts, assurances…) ;
- Grande compétition de la part des agents généraux, bancassureurs et autres courtiers ;
- Vous devez établir seul des partenariats avec les assureurs ;
- De nombreux frais pour le courtier à son compte, dont la RC Pro.
Combien gagne un courtier en assurances ?
Il est difficile de donner une réponse universelle, car le salaire d’un courtier est variable et dépend, entre autres, du dynamisme de votre cabinet et des produits vendus.
Sachez que le courtier est rémunéré via un système de commissions récurrentes.
De ce fait, un courtier indépendant gagnera assez peu au début, mais sera en mesure de se constituer une rente si il arrive à fidéliser un portefeuille de clients significatif.
Le courtier indépendant peut ainsi espérer des revenus plus conséquents que le courtier salarié. Toutefois, sa rémunération fluctue énormément et dépend des produits qu’il arrive à vendre.