Le rôle de l’assurance est d’assurer l’automobiliste en cas d’accident ou autres problèmes liés au véhicule. Pour cela, il couvre les frais occasionnés par un éventuel dégât. Cependant, les chauffards ivres n’auront plus ce privilège, du fait de la clause alcoolémie. En effet, l’assureur peut se passer de l’indemnisation si jamais le conducteur a bu, car les règles de la conduite n’approuvent guère ce comportement au volant.
En cas d’accident, la police va d’abord soumettre le conducteur à un test d’alcoolémie, s’il est avéré positif, l’assureur a le droit de se retirer de l’affaire bien que la voiture ait été endommagée. D’ailleurs, il a trois optiques contre une conduite en état d’ivresse.
Exclusion des frais d’indemnisation
Tout d’abord, la clause alcoolémie exclut l’indemnisation lorsque l’assuré conduit sous l’emprise de l’alcool. En outre, le seuil est déjà fixé à 0,5g/l de sang par le Code de la route. De ce fait, l’assuré ne peut pas porter plainte contre son assurance, car son acte est tout à fait légal, voire même, courant.
La surprime à 150%
L’assureur a également le droit d’appliquer un malus, c’est-à-dire, une augmentation de la prime d’assurance, et ce, jusqu’à 150% pour une durée de deux ans. En conséquence, le tarif de l’assuré augmentera de moitié. De son côté, l’assuré ne peut rien faire, car la loi autorise légalement la surprime.
Résiliation de l’assurance
La troisième possibilité de l’assureur consiste à résilier l’assurance, sans attendre l’échéance annuelle. Il sera ainsi fiché à l’Agira. Par la suite, l’assuré aura du mal à souscrire auprès d’une nouvelle assurance à prix abordable.
Pour éviter d’être confronté à ces problèmes d’assurance, le mieux serait d’éviter tout accident potentiel sous l’emprise de l’alcool. Cela ne fait qu’empirer les choses, surtout quand la déclaration à l’assureur est directement faite par les forces de l’ordre. Par ailleurs, un conducteur se doit d’être prudent dans chacun de ses déplacements.